Découvrez nos spécialités et leurs histoires. Du biscuit rose à la moutarde de Reims, les produits de notre terroir n’auront plus de secret pour vous.
Le biscuit rose de Reims
Il est l’un des plus anciens biscuits français et l’un des derniers véritables « bis-cuits ».
Les Champenois ont pour gourmande coutume de le tremper dans leur coupe de champagne (autrefois, il se dégustait essentiellement trempé dans un verre de vin rouge). Sa particularité : il ne casse pas, même humidifié !
Pourquoi rose ? Initialement blanc, le biscuit s’est paré de rose afin d’estomper les fines particules noires extraites de la gousse de vanille qui tachetaient sa robe.
Le saviez-vous ? Le biscuit, ou cuit deux fois.
La tradition biscuitière remonte à la fin du XVIIE siècle. Des boulangers champenois inventent, vers 1690, une recette destinée à profiter de la chaleur du four à pain après la cuisson, pour cuire et recuire une gourmandise sucrée : le « bis-cuit » est né.
Où le trouver ?
Les biscuits roses sont encore concoctés chez quelques pâtissiers passionnés de la ville et à la Maison Fossier. Biscuiterie de tradition forgée par deux siècles et demi d’histoire, elle propose une gamme variée de biscuits : croquignoles, macarons, …
Les Biscuits Fossier sont en vente à la boutique de l’Office de Tourisme et dans de nombreux commerces rémois.
Le pain d’épices
Il a fait la réputation de Reims au Moyen Âge. Pour le fabriquer, on a recours à la farine de seigle et au miel de sarrasin.
Surtout consommé jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le pain d’épices a été remis au goût du jour par la biscuiterie Fossier ou le pâtissier Éric Sontag, qui en fabrique et en vend jusqu’à 40 kg par semaine.
Le jambon de Reims
Le premier ingrédient d’un bon jambon de Reims, ce sont de bonnes palettes de porc locales. Après un séjour d’une semaine dans la saumure bien salée, la viande est plongée dans un bouillon aromatisé par de savoureux légumes et porté à ébullition pendant deux heures.
À peine refroidies, les palettes sont désossées, dégraissées, puis émincées en morceaux de belle taille. Le cuisinier place alors la viande dans des moules en métal de forme rectangulaire, dont le fond est tapissé de gelée chaude. Une fois le moule rempli, une nouvelle couche de gelée couvre l’ensemble, que le cuisinier va presser en douceur. La préparation reposera ensuite au réfrigérateur pendant vingt-quatre heures.
Après l’avoir démoulé, le cuisinier va saupoudrer le jambon d’une épaisse couche de chapelure. Il est quasiment prêt pour la dégustation. À savourer avec du bon pain, de la salade, des tomates-cerises, des cornichons et des oignons blancs.
Où le trouver ?
On le trouve frais rue de Mars et place du Forum ; on le savoure au Café du Palais.
La moutarde de Reims
On a coutume de lier la moutarde à la ville de Dijon. Mais Reims possède aussi une tradition dans la fabrication de condiments, vinaigres et moutarde. Ceux-ci sont fabriqués depuis le XVIII ème siècle et vendus sous la marque Clovis. Les ingrédients – vins de dégorgement et graines de moutardes – sont exclusivement français.
Et aussi
Le lentillon de Champagne
Depuis plusieurs siècles aussi, le lentillon rose de champagne fait le plaisir des gourmets avisés, surtout des amateurs de poisson. Sauvé de l’oubli en 1983, il a été remis en culture par une trentaine d’agriculteurs passionnés qui en produisent une centaine de tonnes.